Gastronomie

Le Café-Bla-Bla : lieu de rencontre de génération en génération

PAR:
Geneviève Rousseau

Je ne suis pas de Sherbrooke. J’y suis arrivée il y a plusieurs années pour les études. Mes premiers amis sherbrookois, voulant me faire découvrir le centre-ville et ses endroits, m’ont amenée au Café-Bla-Bla. C’est donc dans cet établissement que j’ai vu la première neige de l’hiver tomber cette année-là. Je me rappelle du grand contraste : joyeux bruit de l’intérieur et silence gelé à l’extérieur.

Le Bla-Bla

LÀ où les burgers sont aussi gros que votre visage, LÀ où le thé chai goûte les nuages sucrés de nos émissions jeunesses, LÀ où les mayos ont mille et une saveurs, accompagnant les frites cochonnes à souhait, LÀ où les carbonaras réchauffent les cœurs frigorifiés par la saison froide.

De génération en génération

La mère de mon ami y amenait son chum lorsqu’elle devait étudier en médecine jusqu’aux petites heures. Celui-ci lisait et écoutait la musique du resto en profitant d’une vue sur la femme de sa vie. Ils grignotaient et sirotaient en s’aimant, comme tant d’autres, dont vous probablement, l’ont fait. Ce même ami y amène maintenant sa blonde et, depuis quelque temps, son enfant…qui y amènera ses amis… et amours à son tour…

Même chose pour vous…

Nostalgie, oh nostalgie

Rien de plus beau que de se rendre au Bla-Bla un soir frisquet, avec une neige tombant plus que doucement dans les rues du centre-ville. Au chaud, en bonne compagnie, on admire la beauté du quartier, à travers les vitres embuées. Parfois, nos conversations animées deviennent silence. À la chaleur, on regarde donc les gens se presser sur les trottoirs, le nez caché dans leur foulard.

Nostalgie, oh nostalgie.

Rien de plus beau que de s’y rendre au printemps lorsque la terrasse est enfin ouverte. Nous goûtons alors à notre première sangria de l’été. Regardant les rues s’animer, on savoure notre première bière de terrasse, bien avachi dans sa chaise. On sent le doux vent caresser ses joues qui ont, je ne sais comment, survécu à la froidure des derniers mois.

Parce Qu’on A Tous Une Histoire Du Bla-Bla À Raconter…. Que Le Printemps Arrive …Siouplait!

Café Bla-Bla, 2 rue Wellington Sud