Rivières de lumières…du sud
« Il y a une spiritualité qui flotte dans l’air. On a ce cadeau-là, dans la culture latino-américaine », confie la chanteuse et compositrice Mamselle Ruiz, après avoir lancé le bal du déambulatoire de Rivières de lumières avec une chaleureuse prestation, samedi soir. C’est peut-être l’« Étincelle latine », le thème de cette cinquième édition, qui a porté les gens et leurs lanternes depuis la scène extérieure du Centre des arts de la scène Jean-Besré (CASJB) jusqu’au marché de nuit, malgré l’insistante pluie.
À travers ses sept jours de festivités, Rivières de lumières célèbre cette année la culture latino-américaine. Avec un groupe de citoyens de la communauté latino-québécoise ainsi que le Festival LatinArte, le Théâtre des petites lanternes (TPL) a construit une programmation ludique qui offrirait une expérience imprégnée de la culture des quelque 3000 Sherbrookois de cette origine.
« Il y a beaucoup d’impact sur l’esthétique. C’est très coloré, très festif. On a demandé à un poète vénézuélien qui habite ici en Estrie d’écrire un poème qui a servi de fil directeur à Rivières de lumières », partage Kristelle Holliday, directrice générale et codirectrice artistique du TPL.
Touchée par cet hommage empli d’excentricité, Mamselle Ruiz, d’origine mexicaine, a tâché de lancer plusieurs clins d’œil à sa terre d’adoption depuis plus de dix ans, notamment en interprétant à sa façon Le p’tit bonheur de Félix Leclerc.
« J’aime dire qu’on est comme des plantes et que quand on émigre, on change de pot, commente-t-elle. On demeure une rose rouge, par exemple, mais on a les racines dans une nouvelle terre.
« C’est comme si, soudainement, quelque chose de nouveau s’ouvre à nous. Dernièrement, je vois énormément d’ouverture partout au Québec pour accueillir les nouvelles cultures. Ça fait tellement chaud au cœur, c’est comme si les gens nous ouvraient grand les bras. »
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Pour lire la suite de l’article Jasmine Rondeau, paru dans la Tribune, c’est par ici!
Photo : Maxime Picard, Spectre média