Les Visages du Centro : Valérie Verhoef, une amoureuse du centre-ville
Ils sont impliqués et ne cherchent pas à être le centre de l’attention. Ils souhaitent créer du beau et du bon pour que nous puissions profiter d’un milieu de vie dynamique et vivant. Ils sont ces visages que nous croisons à tous les jours au cœur du centre-ville.
À chaque mois, grâce à nos auteurs du centre-ville, vous aurez la chance de découvrir ces visages du Centro. Ces personnes qui croient au développement du centre-ville et qui s’y impliquent tout au long de l’année à grands coups de passion et d’amour.
La Brûlerie Faro soulignait en décembre dernier ses dix ans d’ouverture au centre-ville. Mais derrière le succès de cette adresse emblématique de la rue Wellington Nord se cachent bien des personnes qui travaillent dans l’ombre avec acharnement, comme c’est le cas de la pétillante Valérie Verhoef, dont l’enthousiasme et la bonne humeur ont vite teinté l’endroit.
Une passion pour le café… et le centre-ville
Gérante et acheteuse pour le café/boutique depuis maintenant neuf ans, donc depuis presque les tous débuts, Valérie avoue d’emblée son coup de cœur pour le centre-ville et la brûlerie. Ça se voit d’ailleurs tout de suite, les yeux brillants, émotive, elle parle de son lieu de travail avec passion. Elle s’est tout de suite attachée à cette petite PME familiale mise sur pied par Jean-Louis Fabi, elle qui a toujours aimé le monde du café et sa culture. C’est dire qu’elle était conquise.
Elle adore tout autant le cachet du local, son emplacement au cœur de Sherbrooke, et surtout les gens qu’elle y croise quotidiennement. « Ici nous sommes bien loin de l’atmosphère des grands centres d’achats. » L’ambiance y est conviviale, personnalisée, elle connaît par leur nom les habitués du café et sait d’avance ce qu’ils vont prendre. Ses fonctions à la brûlerie l’amènent à toucher un peu à toutes les tâches et chaque journée est différente, mais sa petite récompense, c’est de donner un coup de main pour servir au comptoir. Ce contact avec la clientèle est précieux et elle a à cœur de toujours améliorer les services et la satisfaction des clients. « Même si nous avons une très bonne réputation, il n’y a jamais rien d’acquis », souligne-t-elle, « il faut toujours continuer à s’investir pour offrir le meilleur. »
L’effervescence des cafés au centre-ville
Il y a dix ans, la brûlerie était le principal pôle d’activité au centre-ville, qui auparavant attirait surtout une clientèle de bars. Au départ, sa vocation principale était surtout la vente de café en grains, mais devant l’engouement grandissant, elle a pu constater que la brûlerie répondait à un réel besoin des gens qui désiraient un endroit pour s’asseoir et déguster tranquillement un bon café.
Depuis, c’est une belle vitalité qui s’est développée sur la rue Wellington Nord, un dynamisme qui ravit grandement Valérie. Dans les dernières années, plusieurs nouveaux cafés ont vu le jour au centre-ville, à son plus grand bonheur. Loin d’y voir une compétition pour son établissement, elle croit plutôt que cette diversité est une richesse pour le secteur. « Chacun a son créneau, son identité, il y en a pour tous les goûts. »
Pour cette amatrice de café, c’est toute une chance d’avoir autant de choix dans les environs! Cela amène plus de clientèle au centre-ville et le quartier devient un véritable pôle de rencontre pour tous ceux qui ont envie d’aller prendre un café.
Travailler avec des gens de cœur
Mais son amour pour le centre-ville, ce n’est pas uniquement pour son travail. Pour Valérie, ce qui fait la particularité du Centro, ce ne sont pas uniquement ses boutiques, mais avant tout les gens derrière ces commerces, qui s’impliquent avec ardeur dans leur milieu. Les liens sont tissés serrés entre les marchands et tout le monde travaille dans le même sens, autour de valeurs partagées. Elle connaît même tous les propriétaires par leur nom! Cela crée une bonne atmosphère de voisinage, ce qui fait toute la force du centre-ville, autant pour ceux qui y travaillent que pour ceux qui y viennent se promener.
Au fil des ans, c’est aussi une belle vie de quartier qui s’est développée autour du centre-ville. « On y trouve beaucoup de cachet, les lieux ont une âme, nous sommes au cœur de la vie des gens. » Elle-même a adopté le Centro pour tous ses achats, ce qui permet d’encourager des commerçants locaux, qui participent à la force économique de la ville, plutôt que des grandes chaînes, souvent américaines.
Chose certaine, Valérie Verhoef ne voudrait pas échanger sa place avec quiconque. Et c’est avec cette passion continuelle qu’elle participe au développement du centre-ville, bien au-delà de ses fonctions derrière le comptoir.