Slackline Montréal surplombe la Well pendant le Sherblues & Folk
Pour une deuxième année consécutive, le Sherblues & Folk a engagé Slackline Montréal pour venir animer la foule en attendant les spectacles extérieurs sur la Wellington Sud. En effet, vous avez peut-être vu Julien, Caël, Guillaume ou encore Heidi marcher au-dessus de vos têtes! Les curieux pouvaient aussi tenter leur chance sur des petites slacklines autoportantes.
La slackline, ou encore la highline lorsque la hauteur est plus importante, est une discipline qui ne cesse de gagner en popularité depuis son apparition dans les années 80. Tout d’abord exploitée par les grimpeurs en Californie, elle occupe aujourd’hui les parcs de plusieurs pays. Le principe est simple : une sangle attachée à deux extrémités où l’on peut marcher, se tenir en équilibre, sauter et… tomber! La hauteur, la longueur et la tension sont modifiables et permettent de varier la pratique.
J’ai discuté avec Julien Desforges de Slackline Montréal pour en savoir plus sur cette discipline à tout le moins impressionnante! « Je ne considère pas que la slackline est un sport extrême, même si c’est peut-être perçu comme tel, dit-il. Ça dépend comment on la pratique! Personnellement, je vois ça comme une méditation, alors c’est un peu dur de dire que c’est un sport extrême. » La slackline est un exercice d’équilibre, de concentration et de détente selon lui. « Pour moi, c’est aussi une manière d’apprécier la nature et de découvrir des endroits dans le monde à travers la highline et la slack. »
Cette pratique a beaucoup d’avantages sur le corps et sur l’esprit. « Ça fait 10 ans que je pratique ce sport, c’est sûr que j’ai vu plein de changements dans ma vie! Ça change la manière que tu réfléchis, la manière que tu approches un problème, la manière que tu fais face à un projet ou un rêve. » Julien témoigne que dans la communauté on parle souvent de la slackline comme une métaphore de la vie. La discipline permet d’apprendre à faire un pas à la fois, à prendre son temps, à ne pas avoir peur de se lancer et surtout à faire face à ses peurs.
Les possibilités sont nombreuses avec les sangles. Les différents paramètres d’installation sont variés, mais la pratique aussi. Elle peut être acrobatique comme elle peut être méditative ou encore se mélanger au yoga ou au kung-fu. Cette façon de personnaliser permet à tout un chacun de trouver ce qu’il recherche. « Ça fait appel à quelque chose d’assez profond en nous : l’équilibre et la concentration.»
Voici un lien pour visionner un court-métrage qui permet de bien saisir la philosophie derrière la pratique de Julien : https://www.youtube.com/watch?v=s1vjUpoXUXA