Un camp de réfugiés à la Place de la Cité
Deux mètres de pluie viennent de s’abattre sur Sherbrooke. Depuis 92 jours en ligne qu’il pleut, les égouts débordent, les rues et les maisons sont inondées, des milliers de Sherbrookois sont confinés chez eux en attendant les secours. Il y a d’importantes pannes d’électricité dans la ville, les autorités craignent que les citoyens contractent des maladies dans l’eau stagnante, alors que les hôpitaux sont débordés — littéralement.
Voilà le scénario qu’a inventé le Centre d’éducation populaire de l’Estrie (CEP) pour expliquer l’installation d’un camp de réfugiés (fictif) à la Place de la Cité samedi. L’objectif? Faire vivre à la population pendant quelques minutes des réalités inhérentes à la vie dans un camp de réfugiés.
Sur place, les visiteurs devaient passer à travers les étapes de l’enregistrement au camp de réfugiés, en petits groupes d’une quinzaine de personnes, qui ne se connaissaient pas nécessairement. Fouille de sécurité, interrogatoire, examen médical : l’accueil est brusque et machinal. Il faut faire vite : il y a beaucoup de gens à passer.
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Source de l’image: Centre d’éducation populaire de l’Estrie