Le Duc de Sherbrooklyn : Portrait de Dominic Tardif
Il romantise sa ville dans ses écrits inspirés, ses chroniques tendrement fielleuses et ses autres créations de l’éphémère parsemées aux quatre coins du web. Des bijoux d’articles dont s’enorgueillissent les musiciens qui croisent sa route.
LE DUC DE SHERBROOKLYN
On le dit baveux, le Dominic. Le regard toujours voilé de quelque chose qui ressemble à de l’ironie, le sourire en coin comme un bonus. Non, Sieur Tardif n’est pas vilain: c’est juste un sacré tannant. Bercé sur des gisements d’amiante, dans la petite ville d’Asbestos, l’auteur et entertainer (nous y reviendrons) migre vers Sherbrooke pour ses études collégiales la même année que l’émersion d’Arctic Monkeys avec Whatever People Say I Am, That’s What I’m Not. Album qui, d’ailleurs, devait jouer en forte rotation dans son iPod nano à l’époque.
Tout ça pour dire qu’il ne quittera plus jamais la capitale estrienne.
Sherbrooke, c’est son terrain de jeu, sa muse. C’est la ville qu’il célèbre une phrase à la fois dans La Tribune, le quotidien local, dans ses prospections radiophoniques à l’émission C’est pas trop tôt en Estrie sur Ici Radio-Canada Estrie. Un chauvinisme aigre-doux, un désir de «mythologiser» le centro qu’il transpose sur scène depuis 2015 avec Le Show Tardif, un spectacle de variétés façon Letterman ou Fallon, format télé mais aucunement diffusé, qui l’amène à partager une pinte avec des gens comme Guy Jodoin, Léane Labrèche-Dor, Simon-Olivier Fecteau et Pier-Luc Funk.
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Pour lire la suite de l’article de Catherine Genest paru sur le site du Voir, c’est par ici !
Photo : Hani Ferland