Dans le cadre du festival de conte «les jours sont contés»
À ses contemporains qui la surnommaient Madame la Colère, elle répondait effrontément qu’elle était une paria. On est au début du XIXe siècle à Paris. Flora Tristan fait scandale, court les rues et les salons mondains pour dénoncer la misère sociale, la condition des femmes et des ouvriers, clamer le droit au divorce et à l’amour libre. Flora Tristan a le feu au corps et la foi à l’âme. L’infatigable visionnaire ouvre la voie au syndicalisme et se fait la porte-parole d’un féminisme naissant. Catherine Gaillard s’empare de la vie romanesque de cette figure historique, où les passions amoureuses s’aiguisent à la lame d’une politique sans concession. Avec sa fougue si particulière, elle mêlera son destin flamboyant aux luttes ouvrières contemporaines.