Sherbrooke invitée à se déhancher
Après avoir capté le dandinement jovial de nombreux citoyens de la région de Brome-Missisquoi, puis à la ville de Magog, le collectif Faire danser un village s’arrête cette semaine à Sherbrooke pour filmer son prochain projet. La population est d’ailleurs invitée à y prendre part jeudi matin, dans la côte de la rue King qui sera brièvement fermée pour l’occasion.
« C’est parti d’un rêve commun de moi et ma coéquipière Marie-Claude Lord. On avait envie faire rayonner la région où on habite, Brome-Missisquoi, d’une façon un peu plus excentrique, « funky », humaine et rassembleuse. Finalement, ça a vraiment été au-delà de nos attentes ! », se souvient Maude Lecours.
En effet, les deux artistes se sont ensuite fait approcher par d’autres citoyens emballés et par les municipalités voisines, dont Lac-Brome, le lieu mis en valeur dans le deuxième vidéo de Faire danser un village.
Ce fût ensuite le tour de Magog, qui désirait mettre de l’avant que le centre-ville demeurait ouvert et vivant malgré les travaux majeurs qui s’y déroulent cette année.
« C’est le fun parce que chaque fois, c’est vraiment un mandat différent et on peut s’adapter à n’importe quel projet ! Nous, notre spécialité c’est de faire rayonner gens, de faire ressortir l’humain et d’aller chercher la petite magie et la spontanéité », s’enthousiasme Mme Lecours.
Sherbrooke sera donc la quatrième destination à vibrer sous la direction du collectif. Maude Lecours confie avoir eu un doute au début, quand elle et sa collègue ont été approchées, puisqu’il s’agit d’une plus grande ville et qu’il leur fallait alors une ligne directrice.
Sherbrooke Ville en santé a alors trouvé la proposition qu’il fallait pour les convaincre : « Eux nous ont donné comme mandat de faire danser les citoyens et les organismes communautaires dans les différents quartiers. Donc cette fois-ci, ce sera quelque chose de vraiment différent, de vraiment poétique et humain, qui va rassembler surtout les gens qui travaillent dans l’ombre et qui travaillent à ce que les communautés soient tissées serrées »
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Pour lire la suite de l’article de Dominique Wolfshagen dans la Tribune, c’est par ici !
Photo: Faire danser un village