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Fête nationale de Sherbrooke : un succès «fou, fou, fou!»

PAR:
La Tribune
Photo : Spectre média, Maxime Picard

La rue Wellington Nord grouillait de petits et grands affublés d’items fleurdelisés, dimanche soir, à l’occasion de la célébration sherbrookoise de la Fête nationale. Si l’événement tranchait avec ceux des années précédentes par son départ plus familial et tranquille, il s’est tout de même terminé comme le veut la tradition : en grande soirée musicale bien arrosée et noire de monde.

Rappelons que pour la première fois cette année, la Fête nationale régionale se tenait à Coaticook au lieu de Sherbrooke puisque la Société nationale de l’Estrie, qui organise la célébration estrienne, avait décidé l’année dernière que le lieu de la fête serait dorénavant déterminé par appel de projets.

Qu’à cela ne tienne, la Ville de Sherbrooke a décidé d’organiser sa propre soirée festive quand même, en collaboration avec le Théâtre Granada, et de la tenir le dimanche 23 juin, soit en même temps que celle de Coaticook.

« On n’a rien contre Coaticook, mais ce n’est pas tout le monde qui peut se déplacer, alors on voulait que les Sherbrookois aient quand même leur fête », explique Suzanne-Marie Landry, directrice générale et artistique du Théâtre Granada.

La rupture de cette mouture par rapport aux années précédentes était frappante, en commençant avec l’emplacement de l’événement, qui était déployé sur l’entièreté de la rue Wellington Nord (temporairement transformée en rue piétonnière pour l’occasion) au lieu de se dérouler au traditionnel parc Jacques-Cartier. Mais surtout, l’événement est passé au travers d’une impressionnante gamme d’ambiance, en débutant dans une atmosphère franchement paisible de fête de quartier durant l’après-midi pour se transformer en bruyante et populeuse célébration en soirée.

Surprises et succès

Puisque l’événement était plus étalé dans l’espace, il était possible d’aménager deux scènes : la principale au coin Wellington-Frontenac et une secondaire près de la rue King. Les participants ont ainsi eu l’embarras du choix entre les prestations du duo Excavation et Poésie, du chansonnier Jo Robicho, de l’auteur-compositeur-interprète sherbrookois Frank Custeau, du chanteur pince-sans-rire Jérôme 50, du groupe musical humoristique Bleu Jeans Bleu, et finalement, de l’artiste de musique québécoise traditionnelle Alain François.

En outre, les plus fêtards qui sont restés après les feux d’artifice de 22 h auront même eu la chance d’assister à la prestation surprise du maire de la Ville, Steve Lussier, qui a accepté le défi de se joindre à Alain François le temps d’une chanson.

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Source : La Tribune, Dominique Wolfshagen