Longue vie au FCMS!
Après 6 jours de projections et d’événements cinématographiques en tout genre, se concluait, dimanche, la troisième édition du Festival cinéma du monde de Sherbrooke. Encore une fois cette année, les festivaliers ont eu accès à des films d’une très grande qualité, en plus des multiples tables rondes et discussions abordant une variété de sujets passionnants.
L’an dernier, 6000 adeptes de cinéma avaient participé aux diverses activités organisées dans le cadre du festival. Cette troisième édition a, à son tour, su attirer les foules, alors qu’un plus fort achalandage a été observé, au grand plaisir des organisateurs. Il faut dire que le FCMS avait décidé d’ouvrir les vannes cette année et de proposer un plus grand nombre de projections et d’événements grâce à la collaboration accrue des salles de diffusion sherbrookoises et à la prolongation du festival sur une sixième journée.
D’année en année, le Festival cinéma du monde de Sherbrooke apparaît de plus en plus comme un rendez-vous incontournable pour les amateurs du septième art. Encore une fois cette année, un rapide coup d’œil au nombre de passionnés confortablement installés dans les salles de cinéma permettait de constater l’engouement certain pour ce cinéma différent. Car le FCMS, c’est avant tout une occasion d’aller à la rencontre de ce cinéma différent, un cinéma souvent méconnu du grand public. C’est un rendez-vous avec les mœurs et les cultures d’une cinquantaine de pays.
Encore une fois cette année, la tâche la plus difficile lors du FCMS était d’arrêter son choix parmi l’impressionnante programmation concoctée par les organisateurs. Heureusement, on pouvait être certain que peu importe le choix que l’on faisait, aussi déchirant soit-il, on avait la chance de découvrir de nouveaux talents, d’enrichir ses connaissances cinématographiques ou encore d’approfondir ses réflexions quant à des enjeux de société criants.
Sur une note personnelle, mon coup de cœur a été le film Dheepan, lauréat de la Palme d’Or 2015 du Festival de Cannes, qui raconte l’histoire de trois Sri-Lankais fuyant la guerre civile et qui se font passer pour une famille pour immigrer en France. Un film poignant qui dépeint, tantôt avec humanité, tantôt avec violence, la réalité de réfugiés marqués par la guerre. Bref, une belle découverte rendue possible grâce au Festival cinéma du monde de Sherbrooke!
Lors de la soirée d’ouverture du festival, le président du Festival, Claude Belleau, disait espérer que le festival perdure dans le temps, allant même jusqu’à se projeter dans vingt ans. Si on se fie au succès rencontré encore une fois cette année, il est permis d’espérer que les Sherbrookois pourront vivre le cinéma autrement pour de nombreuses années encore. Longue vie au Festival cinéma du monde de Sherbrooke et à l’année prochaine!