Actualité

2, rue Wellington Nord: l’impatience grandit au centre-ville

PAR:
Centre-ville Sherbrooke

L’Association des gens d’affaires du centre-ville de Sherbrooke en a assez que le 2, rue Wellington Nord soit fermé. Le regroupement songe d’ailleurs à organiser un événement pour souligner les dix ans d’inoccupation du local commercial ayant abrité le Presse Boutique Café.

« Nous avons pensé organiser une conférence de presse ou un rassemblement public », lance Jean-François Bédard, président de l’Association.

« Je trouve inacceptable qu’il n’y ait rien dans ce local. Selon moi, c’est vraiment loin d’ouvrir », ajoute-t-il.

Dans une entrevue accordée à La Tribune, le propriétaire Sotirios Papadimitriou estimait en juin dernier que le Café aux grains, une boulangerie qui doit offrir des soupes, des pâtisseries, des salades et des sandwichs, devait ouvrir au mois d’août.

« Nous en sommes aux étapes de finition. Il reste à installer la machinerie et à régler quelques détails administratifs, comme celui de l’affichage extérieur », affirmait M. Papadimitriou à ce moment.

En ce sens, un permis pour l’installation d’une enseigne en façade a été délivré par la Ville de Sherbrooke le 9 septembre dernier. Le permis est en vigueur jusqu’au 9 mars 2017.

« Il nous dit que c’est une question de semaines avant qu’il ouvre, mais à l’intérieur, ce n’est même pas proche de ressembler à un commerce. Nous essayons de dynamiser le secteur. Ce bâtiment est un des plus beaux de la rue. Nous essayons de trouver une façon de mettre de la pression, de lui lancer un message pour qu’il bouge. Ça fait dix ans qu’il nous promet que ça va se régler. Je pense que ça suffit. Je ne peux pas croire qu’il n’y a pas quelque chose d’intéressant qui a pu se présenter en dix ans. Nous voulons un centre-ville qui se définisse comme un pôle commercial différent des autres, mais un édifice vide envoie un message différent de celui que nous voulons livrer », raconte Jean-François Bédard.

« On veut qu’il comprenne qu’on est tannés. Nous pouvons l’aider à trouver un locataire. Il aurait tout avantage à se coller à nous parce que nous voulons l’aider. On veut juste qu’il nous montre qu’il a un projet. Ce n’est pas un permis d’enseigne qui nous le prouve. Dans la prochaine année, nous voulons faire des actions concrètes régulièrement. »

Pour lire l’article complet sur le site de La Tribune, ça se passe ICI !