FCMS 2016 : une ouverture remarquée
Crédit photo : Festival cinéma du monde de Sherbrooke
On l’attendait depuis quelques semaines, voire quelques mois, déjà. Mardi soir, l’interminable attente prenait fin alors qu’était donné le coup d’envoi de la 3e édition du Festival cinéma du monde de Sherbrooke, un festival qui continue d’impressionner par sa programmation de qualité et ses événements diversifiés. Retour sur la soirée d’ouverture de ce festival haut en couleurs.
Un toast pour lancer les festivités
Les participants étaient d’abord conviés à un sympathique 5 à 7 au Siboire Dépôt pour lancer les festivités. Les maîtres de cérémonie Romuald Lessard, danseur chorégraphe, et Chantal Rivest, chef d’antenne au Téléjournal Estrie sur ICI Radio-Canada, ont profité de l’occasion pour saluer l’impressionnante programmation provenant de 50 pays différents ainsi que l’organisation menée de main de maître par l’équipe du festival, sous le regard satisfait de la directrice et cofondatrice de l’événement, Malika Bajaje.
L’ambiance était à la fête alors que les convives discouraient, bière et drink à la main, sur les films à l’affiche cette année lors du festival, submergés par l’excitation palpable. Regards fébriles et sourires intrigués s’entrecroisaient à quelques minutes de la diffusion du tant attendu film d’ouverture.
Pop-corn et drame avec La Tête haute
Lorsque le moment est venu, tout ce beau monde a été gentiment invité à se déplacer du côté de la Maison du cinéma pour l’ouverture officielle du festival, marquée par la projection du film d’ouverture La Tête haute. Les festivaliers ont fait leur entrée dans le mythique cinéma indépendant (le plus beau au Canada, a-t-on entendu lors du 5 à 7) en foulant le traditionnel tapis rouge, prêts à vivre une expérience cinématographique sans pareille.
Armés d’un pop-corn et d’une boisson gracieusement offerts par la Maison du cinéma, les adeptes de cinéma se sont entassés dans la salle pour (enfin!) découvrir le film La Tête haute, mettant en vedette Catherine Deneuve. On y suit le parcours éducatif de Malony, de 6 à 18 ans, qu’une juge des enfants et un éducateur tentent inlassablement de sauver.
Le film d’une complexité remarquable a su en bouleverser plus d’un par son jeu d’acteurs stupéfiant et son scénario bien ficelé. Pour plusieurs cinéphiles, ce fut l’occasion de découvrir le jeune Ron Paradot, interprète du personnage principal de Malony et dont la performance particulièrement époustouflante vient marquer ce long-métrage dramatique.
Au terme de la projection, plusieurs ont poursuivi la fête du côté de la Taverne américaine O Chevreuil, alors que d’autres sont rentrés à la maison la tête remplie d’images et le cœur d’émotions de tout genre. Tous semblaient partager la ferme intention de venir découvrir d’autres petites merveilles grâce au Festival cinéma du monde de Sherbrooke!