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L’Empreinte-cuisine soignée : la solidarité entre commerçants avant tout

PAR:
Pro-Gestion Estrie

Cet article est une reprise d’une publication originale disponible sur le blogue de Pro-Gestion Estrie.

L’Empreinte-cuisine soignée, qui soulignera son 4e anniversaire en juillet, a toujours misé sur l’achat local pour la création de ses plats. En cette période de crise en raison du COVID-19, le restaurant accentue son élan de solidarité. C’est d’ailleurs l’occasion de goûter à des plats entremêlant des délices de plusieurs commerces et restaurants locaux, dans le cadre de leur service temporaire de livraison et de commandes à emporter. 

Pris dans ce tourbillon qui affecte d’une façon ou d’une autre la population au grand complet, les propriétaires de L’Empreinte-cuisine soignée Daniel Charbonneau, Mélanie Alain et Benoit Duclos ont mis rapidement en place le concept « L’Empreinte à la maison », un système de livraison ainsi que de commandes à emporter. Le restaurant qui habituellement roule à neuf personnes a dû cependant restreindre son équipe à trois. Les propriétaires portent donc plusieurs chapeaux en ce moment, de gestionnaire à chef, en passant par cuisinier, plongeur et livreur.

Leur valeur de solidarité envers les producteurs et commerçants locaux prend encore plus de sens en cette période d’incertitude et de ralentissement économique. « C’est dans notre ADN d’encourager les commerces locaux, indique Benoit Duclos. Avec le temps, les fermes se sont grandement améliorées et il est possible d’avoir des légumes et des fines herbes à l’année. Vous savez, c’est difficile pour les fermes aussi en ce moment. Il n’y a pas que les restaurants qui souffrent de cette situation. Plusieurs producteurs ont perdu beaucoup de clients restaurateurs en cette période de crise. C’est toute une chaîne qui dégringole. »

Depuis le tout premier jour de L’Empreinte, les plats sont concoctés avec des produits locaux, provenant entre autres de l’Abri végétal, le Jardin des Funambules, la ferme le Jardinier déchainé et la ferme L’Orée pour le porc et le bœuf. « Avec la situation que nous vivons, nous essayons d’aider du mieux que nous pouvons, explique Benoit. Par exemple, la ferme La Pinte se retrouve avec beaucoup trop de lait en ce moment, alors nous en avons acheté pour faire de la ricotta fraîche.  Aussi, habituellement, nous faisons nous-mêmes nos pâtes fraîches, mais pour cette période de crise, nous avons choisi d’encourager Pizzicato. »

Un menu qui allie plusieurs restaurants et commerçants

De façon temporaire, le restaurant situé dans la cote King a choisi de créer des partenariats avec d’autres restaurants, producteurs et commerçants de Sherbrooke et les environs, en ce qui a trait à la création des menus livrés ou pour emporter.

Tous les samedis, les clients peuvent se procurer des boîtes collaboratives, créées pour six personnes ou six repas. « On essaie toujours de réunir six entreprises locales », souligne Benoit. Par exemple, le menu de la boîte du 4 avril prochain comprend des plats de La Table du chef, de L’Empreinte, de chez Da Toni Pronto, du Chou de Bruxelles, ainsi que des desserts de chez Ça Beigne et des bières du la Brasserie 11 Comtés.

De plus, du mercredi au vendredi, L’Empreinte propose en ligne des plats interactifs. « Nous mettons sur Facebook des menus et les gens votent pour ce qu’ils préfèrent. Ils nous donnent aussi leurs suggestions. »

Pour en savoir plus sur ce restaurant sherbrookois et sur son menu, rendez-vous au http://restolempreinte.com/.

Sur la photo, L’Empreinte Cuisine soignée présente la boîte collaborative de la semaine dernière.