Sherbylove
Je dois l’admettre, Sherbrooke est belle. J’ai décidé de lui rendre hommage. Elle le mérite. Elle m’abrite depuis ma tendre enfance. Elle me sécurise. J’ai la chance d’y habiter. D’habiter son centre-ville. Celui-ci regorge de doux. Il est ardemment vivant de jour, et d’un calme réconfortant la nuit.
Depuis quelques mois, j’ai l’habitude d’aller découvrir les joyaux de son cœur, grouillant de vie. Je me promène à la conquête de nouvelles saveurs, de nouvelles activités, et de nouveaux humains, avec qui échanger sur les petits plaisirs de la vie. C’est sidérant de constater à quel point on peut s’attacher à une chose ou à un humain, même quasi-inconnu, qu’on salue un peu timidement, avec nos doigts gelés, par le mois de janvier.
C’est un peu le préambule de ma découverte du Cacao 70, ainsi que du jeune homme qui réside tout près, je suppose. Je le suppose, car il est toujours là. À quelques pas, entre deux édifices. Debout, vaillant et souriant. Il ne quête pas. Il fait juste exister. Je lui glisse quelques mots, toutes les fois. Ça me fait chaud en dedans de penser que j’ai peut-être égayé sa journée, en allant dévorer un sublime déjeuner chocolaté. C’est le paradis pour quelqu’un comme moi. Affirmer que j’ai la dent sucrée, serait peu dire pour décrire l’amour que je possède pour le chocolat. Tant mieux!
Le Cacao 70, est l’endroit par excellence pour combler ma rage, temporairement. À vous qui lirez ceci, je vous le conseille fortement. Il est situé dans le défunt restaurant Antiquarius, sur Wellington Nord. Dans un joli décor chaleureux, agrémenté de superbes photos anciennes de ma ville bien aimée.
Il saura, j’en suis certaine, vous plaire dans toute sa simplicité.